Les alentours

Des vestiges archéologiques
Un pont romain à la Belletière ?
Les Seigneurs de la Sauzaie et des Herbiers
Les Seigneurs et le logis de l'Émentruère
La mine d'uranium de l'Émentruère
La Tibourgère
La croix de la Guillaumière
Langirardière et la Maha
Les moulins de la Gautrie
Un hameau disparu : la Blette
La Peur-au-Blé
La Jaudronnière, la Touche, Chevrion


Des vestiges archéologiques


Le Service régional de l'archéologie des Pays-de-la-Loire dresse la liste des sites archéologiques découverts dans la région, notamment aux Herbiers.

Sites archéologiques du nord de la commune des Herbiers (source : http://atlas.patrimoines.culture.fr)
Points jaunes : entités archéologiques ; zones bleues : zones de sensibilité archéologique

Y sont mentionnés plusieurs sites aux alentours du village des Peux. Les voici ci-dessous résumés et classés, autant que faire se peut, par ordre chronologique. Les précisions entre crochets ont été ajoutées par mes soins.

Mont-des-Alouettes :
  • amas de débitage, Paléolithique, Mésolithique ou Néolithique [entre -10000 et -2200]
Amas de débitage (photo d'illustration)
  • enclos incomplet (rectangulaire ?), époque indéterminée
  • réseau de fossés, époque indéterminée

    Bel-Air :
    • habitat, Néolithique final [entre -2900 et -2200, proche de l'actuel péage autoroutier.] 
    Ce site a été fouillé en 2000, au début du chantier de construction de l'autoroute A87, du péage et de l'aire des Herbiers, mettant au jour des structures d'habitat du Néolithique final s'organisant autour d'un unique bâtiment sur poteaux.
    On peut supposer que cette zone d'habitation a été choisie par les hommes du Néolithique en raison de la proximité de deux cours d'eau : le ruisseau de la fontaine de la Méancière et le Grand-Ry.
    Avec les découvertes faites sur le Mont des Alouettes, c'est l'une des plus anciennes traces de peuplement humain sur la commune des Herbiers.

    Site fouillé en 2000, source : Géoportail, 2001
    Reconstitution d'une maison du Néolithique (Parc Samara, Somme)

    La Lande :
    • trou de poteau et 2 fossés, second Âge du Fer [entre -500 et -50 (époque gauloise), tracé de l'autoroute]
    Trous de poteau fouillés à moitié (photo d'illustration)

    Bertré :
    • habitat, grenier, incinération et sépulture, second Âge du Fer (Tène finale) ou Haut-Empire (Augustéen) [entre -100 et 50 (époque gauloise ou gallo-romaine), sur la commune des Herbiers, près de Bertré, proche de l'actuel nœud autoroutier]
    Reconstitution d'une maison gauloise (Parc Samara, Somme)
    Reconstitution d'un grenier gaulois

      La Godardière (Beaurepaire) :
      • fragment de tegula (tuile romaine), base d'une construction de plan carré (temple ?) gauloise ou gallo-romaine précoce [entre -100 et 50, champs près de la Godardière. Source : André ROUILLON, Association l'Héritage]
        Reconstitution d'un fanum, temple gallo-romain (Oisseau-le-Petit, Sarthe)

            Vendéopôle :
            • ferme et fossé, Haut-Empire [entre -50 et 300 (époque gallo-romaine), nord de la zone industrielle, entre la métallerie Philippe Soulard et Les armatures du Bocage. Un diagnostic réalisé en 2003 a dégagé un enclos fossoyé du Haut-Empire très arasé et presque stérile.]
            Ferme gauloise ou gallo-romaine
              • fossé, Moyen Âge classique ou bas Moyen Âge [entre 1000 et 1500, nord de la zone industrielle, entre Peugeot Beauvois automobiles et Autovision contrôle technique]

              La Butte :
              • enclos curvilinéaire rectilinéaire, époque indéterminée

                  La Palarderie-Vieille : 
                  • enclos quadrangulaire, époque indéterminée
                  • [L'une des voies romaines allant de Nantes à Poitiers passait près de la Palarderie-Vieille. Elle venait de Montaigu, Saint-Georges-de-Montaigu, Bazoges-en-Paillers, du Plessis de Beaurepaire et continuait vers le Plessis des Herbiers, la Tonnelle, le Bois-Joly d'Ardelay et Pouzauges. Voir la page Les chemins et les routes]

                  La Libergère :
                  • enclos quadrangulaire, époque indéterminée

                  Langirardière :
                  • chemin, époque indéterminée

                  La Méancière :
                  • souterrain, Moyen Âge

                  L'Émentruère :

                  La Belletière :

                  (Source : AVAP des Herbiers, Rapport de présentation, octobre 2013)



                  Un pont romain à la Belletière ?


                  Le guide du Petit Futé Vendée, en retraçant l'Histoire des Herbiers, indique que le pays a été envahi par les Romains construisant de nombreuses villas : pont de la ville, le pont romain de la Belletière... (voir ci-dessous)



                  Le blog "Chemins secrets" relate un événement ayant eu lieu lors des Guerres de Vendée au pont du Grand-Ry, rivière qui passe sous le pont de la Belletière.
                  23 vendéens de la Gaubretière y ont été fusillés le 2 mars 1795.

                  On y voit des photos d'un pont. Elles correspondent au pont existant sur la D2755 (point rouge sur la photo aérienne ci-dessous).


                  La D2755 est l'ancienne route stratégique de Tiffauges à la Châtaigneraie.
                  Or, cette route n'a été construite qu'à partir de 1833.
                  L'éventuel pont romain, lieu probable du massacre des Vendéens de la Gaubretière en 1795, ne peut donc pas être celui de la D2755.

                  Sur la photo aérienne ci-dessus, on peut voir un autre pont (point bleu) sur un petit chemin.
                  Ce petit chemin, partant du calvaire de la Belletière, est noté sur le cadastre Napoléonien de la Gaubretière comme l'ancien chemin de la Gaubretière aux Herbiers.
                  Le pont qui enjambe la rivière y est mentionné sous le nom d'ancien pont de Grand-Ris.
                  C'est donc probablement ici qu'a eu lieu le massacre de 1795.

                  Cadastre Napoléonien, La Gaubretière, 1839, Archives départementales de la Vendée, cote 3P 097 AD 026

                  Cet ancien chemin de la Gaubretière aux Herbiers correspond-il à un vieux chemin gallo-romain ? L'ancien pont de Grand-Ry date-il de l'époque gallo-romaine ?
                  C'est l'hypothèse que je formule dans ces lignes.

                  Voici des photos de ce petit pont, ou plutôt de ce qu'il en reste de nos jours après transformations, busages et usure du temps. On y voit surtout de nombreuses pierres gisant dans le lit de la rivière...





                  Pour conclure sur le sujet, l'auteur d'un site sur la Seigneurie de la Paintrolière (à Beaurepaire) émet l'hypothèse que le Grand-Ry ait pu être une ancienne limite entre le Poitou et la Bretagne...



                  Les Seigneurs de la Sauzaie et des Herbiers


                  Une rue de la Sauzaie, lieu-dit situé non loin des Peux, à côté de la Tudière, porte aujourd'hui le nom de "rue du Chevalier de la Sauzaie".




                  La Sauzaie (dont le nom signifie lieu planté de saules) était jadis une Seigneurie qui relevait de la Châtellenie des Herbiers.

                  Plusieurs membres de la famille FOUCHER ont porté le titre de Seigneur de la Sauzaie, qui fut probablement le premier lieu d'habitat de cette famille dans la région des Herbiers.

                  Blason de la famille FOUCHER
                  de sable au lion d'argent

                  On trouve trace de l'implantation de cette famille, l'une des plus anciennes du Bas-Poitou, dès 1130.
                  Guillelmus Fulcherii, Guillaume Ier FOUCHER, apparaît comme témoin, sous le nom de Guillaume JUCAEL dans deux donations à l’Abbaye de la Grainetière, dont il fut l'un des fondateurs.

                  En 1147, le mariage de Guillaume II FOUCHER, Sire de la Sauzaie, et de Basilie des HERBIERS, unique héritière de Jean JUDICAËL, Sire des Herbiers, apporta à Guillaume II l'importante Châtellenie des Herbiers.
                  Guillaume II et Basilie furent inhumés vers 1177 dans l'Abbatiale de l'Abbaye de la Grainetière, alors en début de construction. Des fouilles archéologiques menées de 1985 à 1988 ont mis au jour plusieurs sépultures dans le chœur de l'Abbatiale.

                  (Source : Jean VINCENT, Le Chevalier de la Sauzaie, feuille mensuelle n°85 de l'Association l'Héritage, juillet 2013)

                  Leurs descendants reprirent donc le titre de Chevalier et Seigneurs des Villes des Herbiers et de la Sauzaie, le mot Villes étant à prendre au sens de domaines (villæ en latin).

                  La mort de François Ier FOUCHER, en 1479, fit s'éteindre la branche aînée des FOUCHER, dite des HERBIERS.
                  Il resta alors une branche cadette : celle des FOUCHER de l'ÉMENTRUÈRE.
                  Voir les liens entre ces deux branches sur cette page.

                  Le titre de Seigneurs des Herbiers fut porté, après 1479, par la famille GUÉRIN des COLOMBIERS, par le mariage de Guyonne FOUCHER, fille de François Ier FOUCHER, avec Jean GUÉRIN.

                  La Seigneurie de la Sauzaie était déjà passée, dès 1467, dans la Maison de CHÂTEAUBRIAND des Roches-Baritaud, par le mariage de Jeanne FOUCHER, dame de la Sauzaie et sœur de François Ier FOUCHER, avec Richard de CHÂTEAUBRIAND.

                  Vers 1700, un bourgeois des Herbiers, Jean (de) VEXIAU se disait Sieur de la Sauzaye.



                  Les Seigneurs et le logis de l'Émentruère


                  L'Émentruère est un lieu-dit situé non loin des Peux.
                  Il se trouve sur la route allant des Peux à la Tibourgère, autrefois chemin de la Gaubretière aux Herbiers.


                  Les Seigneurs de l'Émentruère


                  L'article de Jean LAGNIAU, publié en 1949 dans l'annuaire de la Société d'émulation de la Vendée, indique qu'il est fait mention pour la première fois de la Seigneurie de l'Esmentruère en 1198.
                  Elle appartenait alors à la famille FOUCHER, de la Sauzaie et des Herbiers (voir plus haut).

                  La branche cadette de la famille FOUCHER, dite de l'Émentruère, apparaît avec Pierre FOUCHER, fils de Guillaume IV FOUCHER de la Sauzaie et des Herbiers (voir plus haut).

                    Le site des Archives départementales de la Vendée publie un aveu de la terre et Seigneurie de l'Esmentruère, rendu par un certain Milet FOUCHER (André FOUCHER ?), Écuyer, Seigneur dudit lieu, à Guyon du PUY-DU-FOU, le 12 mars 1409.
                    Voir l'original et la transcription en cliquant sur l'image ci-dessous.



                    Au début du XVIIème siècle, la Seigneurie était possédée par la famille BABIN.

                    François de HILLERIN (1612-1677), Écuyer, Seigneur de la Brande et de Supplançay, se déclarait aussi Seigneur de l'Esmentruère et de la Méancilère.

                    Au XVIIIème siècle, Colas Philippe COUSSEAU (1721-1771) était Sieur de l'Esmentruère.

                    Source (entre autres) : site www.decarne.com


                    Le logis de l'Émentruère


                    Le logis est visible sur la carte de Cassini dessinée au milieu du XVIIIème siècle.
                    Selon sa légende, il s'agit alors d'une gentilhommière (manoir), lieu de résidence d'un gentilhomme (noble).

                    Carte de Cassini n°99, source : Gallica (Bibliothèque Nationale de France)

                    Cadastre Napoléonien, 1839,
                    Archives départementales de la Vendée, cote 3P 109 CE 002

                    L'Émentruère est qualifié en 1282 d'houstel noble, qui montre l'existence d'un château ou d'une habitation sans fortification.
                    Il devait alors servir de maison de campagne aux Seigneurs de la Sauzaie et des Herbiers.

                    La construction du logis s'est étendue du XIIIème au XVIème siècle.
                    L'essentiel a été bâti par Jean II FOUCHER qui a agrandi le bâtiment, vers 1401, pour lui donner une forme de L.
                    L'accès à la cour du logis se faisait jadis par une grande porte charretière aujourd'hui disparue et par une porte piétonnière attenante toujours debout.
                    Le bâtiment offrait deux portes d'entrée : une première à l'arcade lancéolée et une autre au linteau sculpté aux armes des FOUCHER.
                    Une grande cheminée de granit, datant du début du XVème siècle, trône toujours dans la salle principale au rez-de-chaussée.

                    Au XXème siècle, le logis est transformé en exploitation agricole, avant d'être laissé en ruines.
                    Il a été restauré récemment par ses nouveaux propriétaires.

                    Logis de l'Émentruère avant restauration
                    (source : AVAP des Herbiers, Rapport de présentation, octobre 2013)

                    Logis de l'Émentruère en 2013
                    (source : AVAP des Herbiers, Rapport de présentation, octobre 2013)

                    Logis de l'Émentruère
                    (source : Le revenant, BD, Rivière & Moynot,
                    Jeune Chambre Économique du nord-bocage, 1988)

                    Source (entre autres) : Les Herbiers et son canton, Maurice BEDON, Editions Alan Sutton, 2008



                    La mine d'uranium de l'Émentruère


                    De 1953 à 1954, un gisement d'uranium a été exploré au lieu-dit de l'Émentruère, près des Peux.

                    Les travaux de reconnaissance débutèrent le 1er mars 1953.
                    Un puits fut creusé sur 31,50 m de profondeur et desservait deux niveaux (à 13 m et 31 m). 260 m de galeries furent créées.
                    L'exploration s'arrêta en 1954. Elle ne dura qu'une seule année au vu du peu de ressources qu'elle pouvait engendrer.
                    Les documents disponibles aujourd'hui estiment d'ailleurs le tonnage de minerai extrait à 0.

                    Aucun stérile minier uranifère ne semble être présent autour des Peux (zones oranges sur la carte de recensement des stériles miniers en Pays-de-la-Loire).
                    En revanche, plusieurs "zones d'intérêt des stériles miniers uranifères" (définition ici) sont recensées autour du village (zones jaunes sur la carte de recensement des stériles miniers en Pays-de-la-Loire).
                    Ces zones d'intérêt correspondent aux lieux dont le marquage radiologique est supérieur au bruit de fond naturel local ; cela ne signifie pas que ces zones contiennent systématiquement des stériles miniers.

                    Source : Patrimoine géologique vendéen, fiche n°30,
                    Conseil général de la Vendée, décembre 2008

                    Source : Inventaire national des sites miniers d'uranium,
                    IRSN, novembre 2007

                    Un article de Vivre aux Herbiers, journal de la ville des Herbiers, avait retracé l'historique des sites miniers de la commune, en avril 2009.
                    À voir ci-dessous, à la page 22, en passant en plein écran et en zoomant.




                    La Tibourgère


                    Un blog, créé par des habitants du quartier de la Tibourgère aux Herbiers, retrace l'histoire de ce village.

                    Pour consulter la page en question : https://latibourgere.blogspot.fr/2017/06/histoire-de-la-tibourgere.html

                    Une autre page de ce blog évoque la fameuse fête de l'aviation, ayant eu lieu auprès de la Tibourgère le 7 septembre 1913 : https://latibourgere.blogspot.fr/2017/06/fete-de-laviation-la-tibourgere-1.html



                    La croix de la Guillaumière



                    Langirardière et la Maha


                    Un site internet détaille, de manière très complète, les recherches de son auteur sur la Seigneurie de la Paintrolière (Beaurepaire).

                    On y apprend que Langirardière et la Maha, lieux-dits proches des Peux, dépendaient de cette Seigneurie au Moyen Âge.




                    Les moulins de la Gautrie


                    Deux moulins proches du village de la Gautrie et situés non loin du village des Peux, aussi appelés Moulins de la Brise, ont aujourd'hui quasiment disparu.

                    Ils sont mentionnés dans le Chartrier du Landreau, pour l'un dès 1620, pour les deux en 1664, comme appartenant à la Maison Noble de la Gautrie.
                    (Source : Jean VINCENT, Association l'Héritage, Les Moulins des Herbiers - Tome 2 - Vestiges des moulins à vent, juillet 2002)

                    Ces deux moulins apparaissent sur la carte de Cassini n°99 dont les relevés ont été effectués entre 1760 et 1769.

                    Carte de Cassini n°99, source : Gallica (Bibliothèque Nationale de France)

                    Les Moulins de la Brise et celui des Peux appartenaient à la même famille.
                    En 1840, le moulin des Peux appartenait à Jacques YOU ; ceux de la Gautrie à Jean YOU, tous deux issus d'une même famille de meuniers originaire du Caillon à la Gaubretière.

                    Sur le cadastre des Herbiers de 1839, on distingue le Gros moulin de la Gautrie, situé à droite du chemin allant de la Peur-au-Blé à la Gautrie, du Petit moulin de la Gautrie, situé avant et à gauche du même chemin.

                    Cadastre Napoléonien, 1839, Archives départementales de la Vendée, cote 3P 109 CE 002

                    Cadastre Napoléonien, 1839, Archives départementales de la Vendée, cote 3P 109 CE 011

                    Cadastre Napoléonien, 1839,
                    Archives départementales de la Vendée, cote 3P 109 CE 010

                    Bien qu'en grande partie envahies par la végétation, les ruines du Gros moulin de la Gautrie sont toujours visibles aujourd'hui.

                    Restes du Gros moulin de la Gautrie
                    Source : Jean VINCENT, Association l'Héritage,
                    Les moulins des Herbiers - Tome 2 -
                    Vestiges des moulins à vent, juillet 2002
                    Photothèque Louis BARBARIT

                    Restes du Gros moulin de la Gautrie
                    Photo (prise en 2008) : www.moulins-a-vent.net



                    Un hameau disparu : la Blette


                    Un ancien hameau situé aux alentours du village des Peux a aujourd'hui complètement disparu.
                    Il s'agit de la Blette qui se trouvait auprès de la Belletière et de la Gautrie.

                    On en trouve trace sous le nom de la Belette dans le Chartrier du Landreau en 1683 et en 1734 dans des déclarations faites au Seigneur du Landreau.

                    Il apparaît sur le cadastre de 1839 sous le toponyme "ancien hameau de la Blette".
                    Des propriétaires de masures et de leurs anciennes dépendances y sont néanmoins recensés.

                    Ce hameau a donc été habité au XVIIIème siècle avant d'avoir été abandonné au XIXème.
                    Son emplacement n'est même plus visible aujourd'hui.
                    Pour quelles raisons ces maisons ont-elles été abandonnées ?
                    Ont-elles subi des destructions lors des troubles de la période révolutionnaire ou ont-elles été volontairement laissées à l'abandon ?

                    Cadastre Napoléonien, 1839, Archives départementales de la Vendée, cote 3P 109 CE 002

                    Cadastre Napoléonien, 1839, Archives départementales de la Vendée, cote 3P 109 CE 001

                    Chartrier du Landreau,
                    Archives départementales de la Vendée, cote 32 J 8, vue n°22

                    Chartrier du Landreau,
                    Archives départementales de la Vendée, cote 32 J 9, vue n°27



                    La Peur-au-Blé


                    Appelée parfois "Peur-aux-Blés" ou "Pierre-au-Blé", la Peur-au-Blé est un lieu-dit proche des Peux.

                    On pourrait chercher son étymologie dans la difficulté qu'aurait le blé à pousser sur ses terres pentues et rocheuses.

                    Le site "Vendéens et chouans" propose une autre hypothèse, celle de la "Peur-au-Bleu", dans l'article suivant : http://www.vendeensetchouans.com/archives/2019/09/20/37649925.html



                    La Jaudronnière, la Touche, Chevrion


                    Le site "Vendéens et chouans", déjà cité juste au dessus, publie aussi un article sur la croix de la Jaudronnière, souvenir des massacres perpétrés lors des Guerres de Vendée dans les villages qui lui sont proches.

                    À lire à cette adresse : http://www.vendeensetchouans.com/archives/2019/09/28/37664156.html